Description des vices rédhibitoires :
B.I.F.T.A.E.C : n’est pas un mauvais jeu de mot pour définir l’issue de ces chevaux invendables, mais un moyen mémo-technique qui reprend la première lettre du vice.
1 Boiterie intermittente : toutes boiteries intermittentes anciennes, visible ou non à l’exception de toute lésion récente qui expliquerait la boiterie au moment du contrôle.
2 Immobilité : état incurable de stupéfaction, attitudes incohérentes, gestes maladroits, paralysie et grosses difficultés à reculer ou tourner.
3 Fluxion périodique : maladie grave de l’œil pouvant entrainer la perte total de la vue.
Selon l’évolution, les larmes cessent de couler et le voile terne provoquer par l’abcès, disparait et pourrait laisser croire que le cheval est guéri, mais il n’en est rien.
4 Tics :
Le cheval prend ce tic par ennuis et habitude et même par imitation d’un voisin, il mord et prend appui sur une porte ou autre objet à sa hauteur, tend son encolure et cambre les reins, il avale de l’air laissant entendre un bruit dans la gorge.
Cette ingestion d’ai entraine de l’aérophagie et des coliques à répétition, quand le cheval est en crise, plus vous le regarderez et plus il le fera. Il existe des colliers assez efficaces pour ce genre de tic.
Le tic de l’ours ou le cheval se balance d’un antérieur à l’autre est provoqué par les même causes, mais n’est apparemment (sauf erreur de ma part) pas considéré comme vice rédhibitoire, pourtant ce tic entraine une fatigue de ces membres.
5 Anémie infectieuse :
Se caractérise par une diminution des globules rouges dans le sang, qui donne une couleur très pâle aux muqueuses, les symptômes principaux sont donc liés à deux paramètres :
-De la fièvre, qui est une réaction de l'organisme à l'infection par le virus, mais aussi toutes les conséquences qui peuvent être habituellement attribuées à l'anémie :
-Anorexie (perte de l'appétit), léthargie (fatigue extrême), œdèmes au niveau de l'abdomen et sur les jambes, et amaigrissement. Si l'on peut se fier à ces signes cliniques pour la diagnostiquer, pour avoir la certitude de la contamination car Cette maladie peut être rapidement fatale.
Si la plupart des chevaux infectés ne montre pas les signes de la maladie, c'est parce que la quantité de virus injectés par les insectes dans le sang reste relativement faible, et bien combattue par les défenses naturelles de l'organisme.
Mais à l'occasion d'un stress important ou d'une grande fatigue (qui peut être provoquée par une autre maladie), le virus peut prendre le pas sur le système immunitaire du cheval affaibli, se développer, et le rendre malade.
6 Emphysème pulmonaire : se manifeste par une dilatation des vésicules pulmonaires pouvant aller jusqu'à la rupture.
Nous constatons qu’au niveau des flancs, la respiration est saccadée, elle semble s’arrêté net à mis chemin et reprendre, accompagnée d’une toux sèche et sifflante, parfois le cheval crachera un jetage blanc mousseux.
La poussière et l’été sont invivables pour ce cheval, malgré un long traitement au VENTIPULMIN, le cheval finira par mourir de congestion.
7 Cornage : se manifeste par un bruit sourd dans les voies respiratoires lors de la respiration due à un abcès ou une angine.
Dans ce cas le cornage disparaitra, cependant si la cicatrisation laisse une déformation dans les voies respiratoires, le cornage deviendra chronique et sera considéré comme rédhibitoire.