Alors voilà j'ai trouvé qq chose qui me paraît trés intéressant et prometteur. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler, je vous laisse lire et juger par vous même :
Soigner la tendinite chez l’équidé
Remède de cheval
La tendinite est une des pathologies orthopédiques les plus fréquentes chez le cheval. Les vétérinaires et les éleveurs le savent bien et en mesurent les conséquences désastreuses, parfois même irréversibles pour les équidés. La guérison viendra sans doute de l’utilisation des cellules souches ; c’est du moins ce que pensent certains chercheurs, dont quelques-uns à l’ULg.
« L’utilisation de cellules souches est une méthode novatrice en plein essor en médecine équine, explique le Pr Didier Serteyn, et cette technologie de pointe en régénération tissulaire est aujourd’hui disponible dans notre faculté de Médecine vétérinaire. » En collaboration avec Alexandra Briquet et le Dr André Gothot, du service d’hématologie du CHU, le Pr Serteyn et le Dr Denis Verwilghen ont mis au point une technique de prélèvement, de culture et de réinjection de ces cellules souches à Liège.
« Le prélèvement des cellules multipotentes a lieu au niveau du sternum du cheval, précise Denis Verwilghen, assistant à la clinique équine du département des sciences cliniques. L’endroit est particulièrement bien indiqué, car on peut y prélever une très grande quantité de matériel. » Celui-ci doit être ensuite acheminé au laboratoire pour la délicate séparation des cellules hématopoïétiques et mésenchymateuses. « Seules les dernières nous intéressent, confie Denis Verwilghen, parce qu’ elles peuvent intervenir dans la formation des tissus ossseux, cartilagineux, musculaires, tendineux et autres. » L’équipe liégeoise a déjà soigné avec succès cinq chevaux en injectant directement ces cellules dans le tendon déficient de l’animal. « L’échantillon n’est pas encore suffisant pour donner lieu à une publication scientifique, admet le Pr Serteyn, mais nous sommes sur la bonne voie. »
Si la technique semble prometteuse, beaucoup de questions sont encore néanmoins en suspens : à quel stade de l’évolution des cellules faut-il les injecter, lorsqu’elles sont encore multipotentes ou déjà plus spécialisées ? Comment prédire cette évolution ? L’ajout de facteurs de croissance est-il utile pour multiplier leur nombre ? Quel est leur rôle exact ? Sont-elles “ouvrières” ou “chefs de chantiers” ?
La recherche a encore de beaux jours devant elle, d’autant que le modèle équin peut parfaitement servir en médecine humaine. La possibilité de disposer un jour de techniques d’ingénierie tissulaire pour pouvoir remplacer des tissus endommagés chez l’homme justifie totalement la poursuite des recherches menées.