Salut les filles!

Bienvenue parmi les gazelles !!!Sympa la photo avec Merlin,perso.ça me fait plutôt penser aux gardiens de troupeau de mouton !!!
Il a tellement de chevaux sympas à adopter sur le site, qu'un gros coup de coeur ne devrait pas tarder à te faire craquer!!!trotro ou pur-sang????
Et hâte aussi de te voir conter tes fabuleuses aventures

Ce forum est vraiment très chaleureux et régulièrement fréquenté...

Voilà, j'ai 30 minutes à vous consacrer pour un premier récit que je ne vous oblige pas à lire car j'ai l'impression d'être dans la peau du grand-père qui raconte ses souvenirs au coin du feu...
C'était en 1993,(je suppose que plusieurs d'entre vous n'étaient pas encore nées.... ça ne me rajeunit pas!) donc j'avais terminé mon service militaire depuis 5 mois quand j'appelle mon meilleur ami de l'époque que j'avais justement rencontré à l'armée. Je l'appel avec l’appareil que j'avais installé sauvagement dans ma chambre, un de ces téléphones pourri comme on pouvait déjà en trouver à cette époque. Il y avait une friture énorme et j'ai prétendu l'appeler d’Amérique du sud où j'avais acheté un cheval et où je vagabondait, libre comme le vent sur les plaines de Patagonie. On discute un moment histoire de faire monter la sauce. Il était tellement envieux compte tenu qu'il n'était jamais sorti de la Suisse. Après un quart d'heure, il commence à trouver étrange que notre discussion se prolonge ainsi alors que le prix d'un tel appel devait être tout à fait exorbitant. A ce moment là, je repasse sur le téléphone de mes parents qui bénéficiait d'une ligne cristalline. Il n'a eu besoin que d'un instant pour comprendre la supercherie et s'est mis à m'azorer copieusement. Une fois la tempête passée, je lui explique que ce n'était pas tout à fait bidon compte tenu que c'était mon projet à court terme. Je lui proposai dans la foulée, d'y participer. Le fait qu'il n'ai jamais mis les fesses sur un équidé n'a pas perturbé sa soif d'aventure et il a immédiatement accepté.
C'est ainsi que cette première expédition a commencé.

quatre mois plus tard, nous transitions par Londres, Moscou, Alger, Le Cap vert, Bahia, pour finalement atterrir, défaits, après plus de 3 jours de voyage, à Buenos aires. Il est vrai que nous avions trouvé deux billets à prix plancher avec Aeroflot, la compagnie russe dont un avion s'écrasait chaque semaine...
De là, nous avons mis un mois à rejoindre la cordillère des Andes où nous pensions acheter les chevaux. Je vous passe les anecdotes qui ont moins attrait aux dadous, comme vous les appelez, comme la fois où nous avons failli mourir de faim et de soif ou notre triomphe dans un train, ou encore le réveil au milieu d'un troupeau de phoques, sur une plage, au sortir de la tente....
Nous sommes donc arrivés à Esquel, village de la cordillère pour y sélectionner nos montures. A cette époque, je n'avais pas grande idée de la valeur d'un cheval mais maintenant, je sais que le cheval d'Eddy était bien plus vieux qu'on nous l'avait laissé entendre à ce moment-là. Quoi qu'il en soit, une semaine plus tard, nous quittions le village pour les montagnes, sans carte, sans boussole, sans but précis et sans aucune idée de ce qui nous attendait. La direction générale était: face au soleil.
Chaque jour, nous confectionnions notre pain sur la grille, sur le feu, chaque nuit, nous campions ailleurs. Après quelques jours, nous avions totalement quitté la civilisation. Il n'y avait plus de routes, plus de véhicules et seuls les chevaux et parfois l'avion permettait aux rares habitants de sortir de cette zone magnifique nommée la région des lacs. En effet, chaque jour ou presque, nous pouvions espérer camper ou au moins pêcher un coup dans un de ces lacs totalement sauvages et très poissonneux. Nous avons passé des semaines sans croiser quiconque. C'était magique. Les barbelés étaient encore peu nombreux et si toutefois, on se trouvait dans un pâturage, il fallait plusieurs heures pour en atteindre l'autre extrémité. Des outils nous permettaient de franchir l'obstacle avant de remettre la clôture en état et continuer. Il était bien entendu insensé de rechercher une ouverture...Un jour, alors que nous étions sur un sentier qui traversait un de ces champs géant, nous nous sommes endormis à dos de cheval durant plus d'une heure pour nous réveiller, bien plus loin, toujours sur le même sentier que les chevaux avaient suivis naturellement, sans s'arrêter.
Voilà pour aujourd'hui. La demi-heure est écoulée. J'essaierai de vous raconter d'autres trucs demain.
Bonne soirée! Inutile de préciser que le chemin devait parfois être taillé à la machette pour passer.
Mon premier cheval, Chico, le gris, monté sans mors, était une bête très rustique et sure.
La région des lacs.
Je tenais, durant ce trip, un carnet de bord auquel je n'ai pas encore retouché et que je garde pour mes vieux jours... Tant que je n'y touche pas, c'est bon signe!
L'une d'entre vous parlait de la liberté que l'on ressent entre les oreilles d'un cheval, c'est totalement exact! Je confirme!!!

J'oubliais: je dois préciser que les selles gauchos étaient de la région et consistaient en une plaque de cuir épais sur laquelle étaient cousues deux boudins pour protéger l'encolure et sur cette pièce, on plaçait plusieurs peaux de moutons successives maintenues par une sangle. Le confort était on ne peu plus douillet. Eddy, n'a jamais eu de douleur alors même que dès le départ, nous avons enchaîné les journées de 8 heures d'équitation.

super encore encore ton expédition est fantastique j'aurai jamais eu les miche de le faire

par contre le filet sans mors de ton dadou me fait étrangement penser au likorn que quelques membres du forum ont acheté pour leur chevaux


n'hésite surtout pas a nous raconter plein d'autre anecdote de voyage, c'est super :bounce: merci

merci beaucoup Slaeng!
comme Imala j'en redemande encore et encore!
cela fait tout bonnement rêver de partir ainsi avec son cheval.
Tu dois avoir des souvenirs memorables et bravo a ton ami d'etre parti ainsi sans etre jamais monter.

Bienvenue et merci à toi de nous faire partager tes expériences équestres aux quatre coins du monde ! C'est très plaisant à lire.

imala a écrit:

par contre le filet sans mors de ton dadou me fait étrangement penser au likorn que quelques membres du forum ont acheté pour leur chevaux

oui c'est très ressemblant !!!


Merci pour cette tranche de voyage...

Oui Tipluche, je suis allé voir à quoi ressemble ton Likorne mais pour moi, la fixation des rênes était dessous car la monte était plutôt de type western.

Il va falloir patienter jusqu'à ce soir au moins pour la suite car je dois aller à une exposition, et non expédition, Habitat et jardin à Lausanne pour trouver de quoi terminer la maison...
J'espère que j'aurai encore l'énergie pour vous entretenir des prochains épisodes.
A+

Coucou!
Me voilà revenu... Chose promise, chose due!
On en était donc resté à l'Argentine.

Nous sommes donc partis vers le nord en nous enfonçant dans la cordillère des Andes. Un jour, après une longue progression dans une vallée escarpée, nous nous sommes retrouvés face à un lac incontournable. Nous avons donc campé là et y avons passé deux jours en évaluant nos possibilités. Un demi-tour nous obligeait à perdre une semaine pour contourner mais que faire d'autre ? Notre réflexion me parait totalement absurde aujourd'hui puisque nous avions tout le temps et aucun but mais enfin bon à ce moment-là, on voulait avancer. En fait nous rêvions d'aller voir le Pacifique. C'était une idée qui était venue comme ça, lors d'une discussion, un soir, autour du feu. Nous nous interrogions donc lorsqu'un bateau s'est approché pour voir les premiers étrangers depuis la fin de la seconde guerre où nombre d'anciens Nazis sont venus se perdre dans la région. Le bonhomme nous taille la bavette un moment et nous explique qu'il possède une remorque à bétail, sorte d'arche de Noé qu'il tire à l'aide de son bateau. On se donne rendez-vous le lendemain après-midi, le temps de traverser le lac pour la chercher et revenir, soit une bonne vingtaine de kilomètres...
Le lendemain, comme prévu, le type revient et on passe deux heures pour charger les deux compères dans la barque en finissant par les porter pratiquement, tellement cette embarcation ne leur inspirait pas confiance. Une fois les deux équidés chargés et les trois types trempés, on a pris la direction de l'autre bout du lac, nous devant, eux derrière. A mis chemin, le vent s'est levé et, alors qu'on venait de sécher, on s'est à nouveau fait tremper, par les embruns cette fois. Notre vitesse a encore diminué pour s'approcher de zéro et la fin du voyage a été interminable. Nous avons débarqué les bêtes à la nuit tombée sans encombre. Nous étions passés et bien lancés pour atteindre le Pacifique une semaine plus tard, en traversant la frontière avec le Chili dans la foulée.
Nous ne nous sommes pas attardés car nous avions perdu l'habitude de la civilisation et il nous tardait de retourner dans la montagne sauvage. Nous sommes donc repartis en empruntant le col du lion (El passo Leon). Alors ça c'était une épreuve de boue que je n'oublierai jamais. Les chemins de boue étaient tellement usés et ravinés qu'ils faisaient trois mètres de profondeur et si étroits que les chevaux touchaient au niveau du ventre et qu'ils devaient avancer par à coups en sautant.
Ce fut éreintant pour les animaux et les hommes puisqu'il était forcément exclu d'être sur la selle durant cette montés interminable. Nous avons fait les 700m de dénivelé en une journée de dur labeur et avons terminé totalement recouverts de boue si bien qu'en arrivant sur le plateau, au sommet, nous nous sommes baignés tout habillés dans une rivière afin de faire la lessive comme les cow-boys. L'eau était glacée car nous allions sur l'hiver et cette nuit-là, que nous avons passée sous un toit envolé, posé dans un champs et dont nous n'avons jamais trouvé la maison qui l'avait perdu, il a gelé sévèrement. Les chevaux étaient agités car le lion du col ne devait pas être loin. Le feu fut de double utilité cette nuit-là !
Le lendemain, nous avons suivi une vallée escarpée, bordée de montagnes régulières et pointues si bien qu'on avait l'impression de nous déplacer dans la mâchoire d'un crocodile géant.
Au milieu de cette vallée, nous nous sommes arrêtés devant la seule maison rencontrée depuis l'océan et y avons trouvés un couple de personnes âgées avides d'histoires du monde.
Ils nous ont pressés de questions avant de nous offrir de partager leur maigre repas composé d'oeufs. Je fus le premier à me ruer hors de la tente durant la nuit pour me vider les entrailles, non loin et Eddy m'a suivi de prêt. Une bonne intoxication alimentaire nous a poursuivie durant trois jours où nous avancions peu, compte tenu du fait que les arrêts étaient très fréquents et... spectaculaires...

Plusieurs jours plus tard, nous avons été contraints de nous arrêter car une pluie diluvienne s'est mise à tomber en trombe sans discontinuer durant plusieurs jours. Nous sommes restés enfermé sous la tente et les chevaux vaquaient à leurs occupations dans les environs car nous étions dans un champs et avions pu les libérer. Quand nous sommes ressortis le troisième jours, nous avons constaté que par bonheur, nous avions eu la bonne idée de monter la tente sur une petite bute. Tous les environs étaient totalement inondés. Un jour plus tard et avec l'aide d'un peu de temps sec, nous avons pu repartir pour nous retrouver face à un fleuve en crue d'une trentaine de mètres de large, traversé par une passerelle de corde style Indiana Jones. Il était exclu évidemment d'y faire traverser les chevaux. Un homme rencontré là, nous les a fait traverser et je me rends compte que nous avons eu une chance dingue de les récupérer de l'autre côté. Il s'est engagé sur la passerelle en guidant mon cheval, nu à l'aide d'une corde. Une fois Chico engagé, il l'a lâché pour qu'il se débrouille seul pour traverser. Je l'ai récupéré 500m plus bas car le courant était puissant. Marcel, le cheval d'Eddy a eu la bonté de suivre son camarade et il est lui aussi arrivé à bon port. On a ressellé et on est reparti, accompagnés de ce gaucho qui prenait le même chemin que nous. Une bonne étoile devait nous protéger jusque là, mais plus pour longtemps... Le lendemain, alors que nous mangions, le cheval du gaucho s'est énervé contre Marcel et l'a botté à la tête. La blessure n'était pas importante mais l'infection qui en a découlé a eu raison de l'animal en cinq jours. Loin de tout, il nous était impossible de le soigner à partir du moment où nous nous sommes rendus compte de ce qui lui arrivait. On a essayer d'avancer pour trouver de l'aide, avec lui d'abord, puis en le laissant derrière pour aller plus vite mais quand enfin nous avons trouvé, le temps de revenir à son chevet, la brave bête nous avait quitté, à bout de force. Ce fut un moment très triste et ça a signé la fin de la partie équestre du voyage. Le coeur n'y était plus. J'ai continué seul à cheval jusqu'à Bariloche, une ville touristique proche pour y retrouver Eddy. En chemin, dans les faubourgs, j'ai eu la chance de trouver une personne très intéressée par une monture aillant participé à une telle expédition et me l'a achetée pour une bonne somme. Il faut dire que Chico tenait une forme excellente et s'était révélé une monture très sure. Sa future propriétaire était la fille de cette personne, apparemment aisée, qui promettait de dispenser une vie douce et plus agréable à Chico que celle endurée par les chevaux des fermiers locaux.

Voilà pour l'Argentine. Ça fait drôle de vous raconter tout ça car je ne me souviens pas de la dernière fois où j'en ai parlé et ma copine ne connait rien de précis sur mon. Elle n'est pas avide de récits de voyage et pense me connaître tout en étant très surprise d'entendre des allusions à ces aventures de la bouche d'Eddy que nous fréquentons toujours, lui et sa famille. En fait, vous, dont je ne connais même pas les vrais noms, en savez plus qu'elle sur cette époque.

Je me rends compte également à la relecture que ce récit peut ressembler à l'oeuvre d'un mythomane. Je n'ai aucun moyen ni aucune envie de vous prouver le contraire car si je l'écrit, c'est avant tout parce que ça me fait plaisir. Si vous êtes sceptiques, je ne vous en voudrais pas car les gens qui se font des films ne manquent pas de nos jours où il est plus aisé de raconter des histoires que de les vivre.
J'espère juste que ce moment fut divertissant pour vous.
Bonne soirée à celles qui ne sont pas en piste ce samedi soir ! Et salutation à celles qui arrivent plus tard, déchirées par une soirée de folie ou non.
Slaeng

P.S. Désolé pour les fautes d'orthographes mais les corriger, est au-delà de mes forces ce soir....

merci slaeng...je sais pas pour vous les ami(e)s, mais à chaque ligne, je voyage également....moi qui ne voyage plus depuis 5 ans, et moi qui pour seule sortie à cheval actuelle, est d'un grand bonheur si j'arrive à mener mon cheval sans encombre sur mon petit parcours habituel de promenade.. . en fait, t'es un vrai "indiana jones"....quel grand malheur pour le cheval....comment à t'il pu succomber juste pour une blessure à la tête??? même infecté, je pensais pas qu'un cheval rendait l'âme aussi rapidement.... bon, moi j'ai hate de lire la suite.....domage pour moi, j'avais un peu de temps devant moi, pendant que mon mari regarde NCIS je patienterai pour la suite.

j'ai voyagé au fil de ton recit! merci beaucoup slaeng
Bien malheureux ce qui est arrivé au cheval d'Eddy
hâte de te lire a nouveau.

Pour la suite, on va quitter le continent américain pour l'Océanie, et ce, deux ans plus tard.

Je voyageais depuis 7 mois quand je suis arrivé en Nouvelle Zélande. Je fais une parenthèse pour vous préciser que c'est un pays de rêve où les gens sont encore gentils et la nature foisonnante. En plus, la culture du backpacker est très développée et s'y balader est un vrai régal ou tout du moins, ça l'était encore en l'an 2000...
J'y avais acheté un mini camping bus pour environ 500 euros et rencontré trois charmantes jeunes filles, deux américaines dont l'une est d'origine Kiwi et une israélienne que j'ai embarqué avec moi car nous avions tous et toutes surtout la passion des chevaux. Je m'étais inscrit à une organisation à but non lucratif appelée WWOOF (willing worker on organic farm) Je traduit: Travailleur volontaire dans ferme bio. A l'inscription, on recevait une brochure contenant toutes les fermes participantes et on y choisissait une destination en fonction des lieux et disponibilités. Nous avons naturellement sélectionné que les ferme où il était possible de faire du cheval après le travail puisque dans les conditions d'emploi, on travaillait 4 heures par jour et on était nourri et logé.
Nous nous sommes retrouvés au nord de l'île du sud, dans une famille qui n'avait pas besoin de travailleurs mais qui était tout de même d'accord pour qu'on squatte leur grange et qu'on ait accès à leurs chevaux. On y a passé deux semaines terribles. C'étaient des gens adorables, une famille avec 4 enfants dont aucun n'avait jamais vu d'école. L'enseignement était dispensé au sein de la famille et couplé avec l'apprentissage du karaté car tous ou presque étaient ceinture noir... La petite dernière de la famille était passionnée par son poney qui la suivait partout y compris dans la maison...
On y retrouvait parfois de belle galettes!


De notre côté nous étions indépendants et profitions de la plage déserte au bout de la propriété pour y faire de merveilleux galops. On avait l'impression de galoper sur de l'or, au couché du soleil car il y avait plein de grains de mica au reflets dorés sur cette plage.

Ce furent parmi les jours les plus heureux de ma vie. Nous passions des soirée déjantées à l'étage aménagé de la grange. Un peu de musique, une bouteille de vin et on partait pour des délires pire qu'en discothèque !
Ci dessous, Becky devant la grange.

A la fin des deux semaines, on a même eu l'opportunité de suivre le père et le plus grand fils à l'intérieur des terres pour rejoindre leur concession de chercheur d'or. On n'y est pas allé à cheval car il a fallu traverser une rivière en tyrolienne et il n'y avait pas de champs pour eux là-bas. Juste une tente faite de bâches, dans la forêt et une rivière dans laquelle ils plongeaient de manière incessante avec tout un matériel d'aspiration pour en sortir quelques poussières d'or et parfois une petite pépite.

Interrogé , la papa affirmait ne jamais avoir vendu la moindre quantité d'or. Il était, professionnellement, plongeur de grande profondeur en mer du nord pour les compagnies pétrolières et gagnait suffisamment pour entretenir la famille dans cet espace idyllique au retour de ses absences. Je n'avais jamais vu de gens s'amuser à vivre et le découvrait ébahi.

J'adore te lire c'est un vrai bonheur de découvrir la vie à cheval à l'autre bout du monde a travers ton récit,
merci beaucoup de partager cela avec nous !!!!!!!!!!!!

trop mignon le poney dans la maison!

Merci de m'encourager de la sorte, tant qu'il y a du monde intéressé, je peux continuer... Il restera l'Australie après la Nouvelle Zélande et peut-être que si Bambou me lis, elle aura plus d'éléments pour m'orienter sur un cheval qui me corresponde autant que je lui corresponde...

surement qu'elle te trouvera un amour de cheval pour toi!

merci pour tes récits c'est super de te lire!

Bien vu Tipluche!
En plus tes messages me rappellent d'aller cliquer pour les animaux!

C'est un vrai bonheur de lire tes récits, merci de les partager

OK alors on continue, j'ai un peu de temps.

Après cette ferme très particulière, nous sommes descendu dans le sud et avons participé à un Wild Food Festival qui consiste à manger les trucs les plus improbables, style asticots, crocodile etc... On y trouvait les trucs les plus dingues mais.... pas de cheval bien-sûre! Ce pays fait partie du Commonwealth et la culture britannique domine encore sur ces terres. On a repris nos routes respectives. Je suis reparti vers le sud avec le bus.
Tout en bas de l'île du sud, j'ai aperçu des cow-boys en train de rassembler du bétail et tous mes rêves d'enfant me sont réapparu devant les yeux. J'ai dormi sur la plage avec la ferme intention de réaliser ces magnifiques songes. Je me souviens avoir dîner de moules fraîches que j'avais ramassées sur cette côte qui en regorgeait. Des belles moules vertes, énormes. Il y avait un tas de moustiques et je me suis rapidement enfermé dans l'habitacle pour y échapper. Le lendemain, je me suis mis en chasse d'une ferme qui aurait besoin d'un coup de main pour travailler le bétail. J'y est passé la journée, on m'envoyait de ferme en ranch pour trouver la bonne personne mais finalement, j'ai eu rencard pour le lendemain matin à l'aube dans un ranch de la côte. J'y étais en avance forcément. On charge les chevaux dans les vans et on m'explique que la mission du jour est de récupérer des vaches qui ont passé l'été dans une montagne pour les ramener au ranch en vue de l'hiver. Il ne faut pas en oublier et les regrouper à l'entrée de ce champs immense. Arrivé au pieds de ladite montagne, on décharge et je prend possession de ma monture qui semble vigoureuse et solide. Je la selle et on est parti. Cette journée était extraordinaire car c'était la première fois que j'utilisais un cheval comme outil sans qu'il soit une fin en soi. Le terrain était difficile et les chemins peu nombreux. On évoluait souvent à flan de colline et les chevaux on eu une journée pénible. Une fois la mission réalisée, on s'est tous retrouvé en-bas et on a charger les chevaux et les veaux trop jeunes pour prendre le camion avec les grands si bien qu'il n'y avait pas de place pour tout le monde. Un cow-boy m'a alors demandé si ça me disait de rentrer par la plage à cheval. J'ai appris par la suite que dans ces fermes, le sport national est de tester les nouveaux en leur proposant toute sorte de défis. Et là, ils s'attendait manifestement à un refus poli compte tenu que la journée avait été longue et intense.
Nous avons donc emprunté la plage sur laquelle, nous avons au moins fait 5km de galop. J'étais époustouflé de constater que mon cheval pouvait encore réaliser cela après une telle journée. Je me rendis compte à quel point un cheval entraîné pouvait être résistant et endurant. Après une nouvelle heure de très belle ballade, nous sommes enfin arrivés et je constatai que les chevaux ne semblaient pas trop fatigués. Je rmerciai tout le monde et repris la route avec la ferme intention de réitérer l'expérience dès que possible.
Désolé mais je n'ai pas pris de photos de cet épisode...

Bonsoir Slaeng,

C'est un vrai bonheur de lire tes aventures.

Tu pourrais écrire un livre ou un carnet de randonnée avec tous ces récits.

Merci de nous les faire partager.

Parmis tous les protégés de Bambou, tu trouveras surement ton coup de coeur.

Bonne soirée.

le rêve du cow boy!
genial!
pas trop dur de rassembler les vaches?

Hello Bonzac et FredB!

Non Fred, ça n'est pas compliqué bien qu'il y ait pas mal de règles à respecter; mais pour une première journée, je n'ai pas fait trop d'erreurs. Je précise ici que nous n'avions pas de chiens avec nous, contrairement à mes prochaines expériences, en Australie, où les canidés se sont souvent révélés d'une aide redoutable.

Merci pour tes compliments Bonzac. Je garde l'idée pour mes vieux jours, car écrire, pour moi, est un travail à temps complet et pour l'instant je ne peux m'y consacrer davantage qu'au travers de ce forum.

quand je te lis, je t'imagine bien former un couple avec Géroni (TF)...

Bienvenue, j'habite à côté de la frontière Suisse aussi !

Je te souhaite de trouver ton bonheur!