Salut les filles!

Salut Bobbi!
De quelle côté? Région genevoise?

Salut Imala,
Pourquoi ce choix? Et au fait, peux-tu me donner des infos sur les TF? Je ne les connais absolument pas...

oh Slaeng, je ne sais pas pourquoi... quand je te lis je t'imagine partager des aventures avec une monture telle que Géroni.

les TF sont généreux, moins "sensibles" que les purs sangs. ils sont faciles et pour ceux que j'ai connus et que je cotoie encore, ils passent partout avec un courage exemplaire. ils demandent néanmoins, comme tous les chevaux d'ailleurs, tact et finesse pour leur apprendre un "métier" de randonneurs. maintenant Géroni a un peu d'age et de bouteille comme ma Colombine (SF) qui, à 21ans est encore une bombe qui ne demande qu'à travailler en ext ou en carrière, une crème!

maintenant Bambou saura surement mieux que moi te guider vers le dadou de ton coeur, comme elle l'a fait superbement bien pour notre couple cheval/cavalier.

Ok Imala, je sois le topo. Qu'est-ce que tu entends par "sensible" physiquement ou mentalement?
Attends peut-être la suite du récit car ton avis va peut-être évoluer différemment...
Pas le temps d'écrire ce soir mais j'essaie de continuer vendredi!

Désolé, c'était je vois le topo

Slaeng a écrit:

Ok Imala, je sois le topo. Qu'est-ce que tu entends par "sensible" physiquement ou mentalement?
Attends peut-être la suite du récit car ton avis va peut-être évoluer différemment...
Pas le temps d'écrire ce soir mais j'essaie de continuer vendredi!

les PS ont tendance a etre plus sensible mentalement mais rien ne les empeche de randonner.

Merci pour la précision. J'ai dû rencontrer un PS très spécial car je n'ai remarqué que du courage et une grande solidité d'esprit, chez lui.
J'en parlerai bientôt... Et pour les TF, ils ne restent pas trop programmés trot et surtout pas Galop?
Combien de temps as-tu pris pour qu'il regagne une bonne autonomie face à son passé?
Slaeng

Les trotteurs peuvent être très caractériels... il faut prendre un réformé, selon mon expérience qui n'est pas fait pour les courses, et non un réformé par l'âge... donc qui n'est pas réformé parce qu'il n'est pas fait pour ça... ce sont des chevaux très spéciaux.
Tandis que ceux qui ne sont pas fait pour ça (les TF) sont très gentils, et viennent facilement car pas l'esprit athlète et compétitif.
Les pur sang sont très très fragiles, très prés du sang. Je ne fais que des généralités car chaque cheval est différent donc il est dur de définir un seul et même caractère pour tous.

Je suis près de NYON en suisse!

ma poulette n'est pas une TF mais une SF réformée de saut.

elle garde encrée en elle ses années de compèt' et quand elle voit une barre elle bourre comme une sauvage pour la sauter

les TF que j'ai cotoyé ont été réformé pour "incompétence" à la compèt de course de trot... c'est un trop bon galopeur pour celui dont je m'occupait mdr! je me suis fait vraiment plaisir avec lui, courageux comme pas possible quand il avait prit confiance en moi (j'aurai pu lui faire passer des bottes de paille enflammées, si j'en avais eu l'occaz) j'ai de très bons souvenirs avec lui. c'est le cheval de mon beau père, je me suis depuis un peu brouillé avec lui (le beau père, pas le cheval) et du coup quadn mon compagnon va voir son père je ne l'accompagne plus et donc je ne monte plus ce cheval.
pour ce qui est de PS, j'en ai monté une dans la pension de Binou, je n'ai pas un niveau suffisamment élevé pour m'en sortir avec sur du long terme, mais le peu que je l'ai monté c'est une jument assez speed et sur l'oeil ( mais cela est peut etre du a son passé) du coup voilà l'explication du TF plutot que du PS.

a l'époque de l'adoption j'avais craqué sur des TF, mais le jour où j'ai vu ma Binou j'ai eu un coup de foudre: elle et pas un autre, je me fichais bien qu'elle soit d'age avancé, et SF: c'était avec elle que mon avenir allait s'écrire.

il en faut pas oublié que le passé est ancré en eux, qu'on ne le leur fera pas oublier. mais patience et amour font des miracles. je rejoinds Bobbi pour son analyse sur l'age du réformé a choisir.

bonne soirée.

tout à fait Imala, puis tout dépend où et comment a été traité le réformé.
Je sais que dans l'écurie de mon compagnon on a pas le droit de mettre une petite claque à un trotteur... et j'y suis allé dans cette écurie, je suis quelqu'un qui ressent beaucoup les personnes et les animaux, et je suis un peu synesthésique d'ailleurs car je met un caractère, un sentiment sur ce que je ressens...dont les chevaux!
ceux de l'écurie sont de vrais athlétes, je les aies ressenti très sûr d'eux, aucun sentiments ne s'en dégageaient. N'hésites pas à chiquer, et à taper... n'ont aucun respect de l'homme! c'est incroyable! donc attention aux vrais chevaux de courses... qui ont aimés faire leur carrière, et qui ont l'esprit de compet

Merci Bobbi pour les précisions!
On est voisins. Je travaille à St-Cergue, à 15km de Nyon!!!

Merci à toi également pour les infos sur les races, Imala! Ça m'aide à préciser mon choix.

Oui! St-Cergues je connais bien, tu travailles dans quoi si ça n'est pas trop indiscret ?
La Suisse, un des plus beau pays je trouve!

Je travaille dans une école nommée EPA signifiant: Ecole Protestante d'Altitude
Le protestant ne figure que dans le nom, je te rassure... Elle a été fondée par un pasteur il y a 52ans mais elle n'est pas religieuse. C'est près de la station service si tu situes.
Et toi tu es à Divonne?

D'accord ! J'habite pas loin de Divonne, et l'été je suis souvent à l'hippodrome.
J'habite entre Genève et Lyon, au final pour que tu situes bien!
à 30minutes de la frontière Suisse, donc à Nyon même j'en ai pour 45minutes, et Genève à peu près 1h par là, si je me souviens bien
et à 1h15 précisément de Lyon :study:

Ok ben c'est juste un peu loin pour aller faire une balade ensemble. Pour ma part, je traverse la frontière deux fois par jour car le chemin le plus court de chez moi, en Suisse à mon travail, en Suisse, passe par la France...
J'ai des trucs à faire dans le jardin pendant qu'il fait beau mais j'espère avoir un moment ce soir pour continuer la Saga.

Zut alors ! Je viens de me rendre compte que le dernier épisode ne figure pas sur le forum... Il va falloir que je le réécrive! Je vais essayer de garder le même esprit...

Donc, après cette expérience du far west, j'ai continué avec mon bus jusqu'à une ferme qui était plutôt une sorte d'auberge-manège, où je me suis engagé à faire de menus travaux de maçonnerie et autres, en échange de l'accès aux installations sanitaires et cuisine surtout. Je n'ai pratiquement pas fait de cheval là-bas car il y avait toujours un truc qui m'en empêchait. Le proprio n'était d'ailleurs pas très avenant mais les clients étaient top et on s'est vraiment bien éclaté avec eux. Il y avait une rivière pas loin et chaque jour je ramenais plein de belles prises qu'on mangeait le soir. On s'est organisé comme ça. Je m'occupais de le viande et du poisson et les autres faisaient le reste.

Je chassais aussi car il y avait des troupeaux de dindes sauvages dans la plaine qu'on attrapait à main nue à la suite de longue poursuites. D'autres jours, on partait dans les collines pour chercher de l'or. Les clients qui passaient simplement par là en roulant d'une côte à l'autre commençaient à s'installer et restaient plusieurs jours juste pour l'ambiance. Je suis moi-même resté quelques semaines avec le grand bonheur de rencontrer une jeune danoise qui m'a séduit. Je lui ai raconté mes envies de chevauchée en Australie et à ses yeux brillants, j'ai compris qu'elle m'y suivrait. Pour décider du lieu visé, nous avons déplié une carte sur la table de la cuisine et avons fouillé le continent à la recherche d'un lieu enchanteur. Assez loin de la civilisation mais pas dans le désert non plus... Lorsque j'ai vu Roma, je me suis souvenu que tous les chemins mènent à Rome alors nous avons décidé que ça serait là. Je suis parti avant pour préparer l'expédition et elle est allée en Tasmanie avec une copine avant de me rejoindre. Après de longues heures de voyage, en avion, puis en bus, je suis arrivé fatigué à Roma pour y découvrir une ville de western où les gens se promenaient avec des chapeau de cow-boy et où toutes les voitures étaient équipées de par-buffle et de fusils.


J'ai commencé par rechercher des chevaux. J'en ai trouvé un rapidement mais de par son gabarit et son caractère j'ai rapidement compris qu'il serait le porteur de bagages : un petit râblé avec peu de patience pour un cavalier.
J'en ai trouvé un second très calme pour Helle, ma compagne, mais mon cheval se faisait attendre. C'est finalement au champ de courses de je l'ai trouvé. Il venait de finir la compétition et, comme il était très gentil, il avait eu la chance de ne pas partir immédiatement pour la boucherie afin d'être transformé en boite pour chien, les australiens ne mangeant pas non plus de viande de cheval.
Je l'ai aimé dès le premier coup d'œil. Il était grand mais calme. Un regard très doux. C'était la force tranquille incarnée. Un pur sang magnifique, qui avait fait une belle carrière et qui s'en sortait la tête saine et sans blessure. De cette magie du premier coup d'oeil, il a hérité d'un nom de circonstance: Merlin. Parallèlement, je nous avais équipé de tout le matériel indispensable et je n'attendais plus que mon amie pour quitter cette ville du bout du monde...

Je suis pas en avance, mais bienvenue à toi Slaeng ...
Faudra que tu confesse ton prénom !!!!
On a déjà Olivier et Jadis comme mâles ... assidus

Blague à part, je te souhaite la plus belle rencontre équine qui soit chez Cheval Avenir ...

Au plaisir, Ivca (adoptante et amoureuse officielle de Reflet d'Estruval)

des photos de ce beau PS?

Pour Fred: La meilleure photo, je trouve est en première page de ce sujet!

Pour Ivca: Que ferais-tu de mon prénom? De toute manière, tu le liras bientôt sur un article de journal, dans mon prochain message.... Patience.

On continue...
Roma donc. Lorsque ma compagne m'a rejoint, nous avons pu rapidement prendre la route et notre départ fut immortalisé dans le canard local.


Je suis en train de me rendre compte que je vous écris plus que de simples anecdotes et que je fais presque un récit complet. Certaines d'entre vous doivent se dire que je radote. Vous seriez gentilles de me le dire si ça vous barbe!
On a donc quitté la ville pour rapidement pour entrer dans l'Outback, nom donné à cette zone semi-aride s'étendant entre la côte habitée et le désert central.
J'ai assez vite déchanté car les routes sont de style américain: longue bande rectiligne vers l'infini. Si bien qu'en prenant la route le matin, on voyait déjà où on serait le soir. De plus, le paysage ne changeait pas du tout. Très monotone. Par contre, ce qui était top c'était que de chaque côté de la route il y avait au moins 50m de bordure libre d'accès, avant de trouver les barbelés. C'est là que j'ai dû voir mon premier kangourou que j'ai essayé de tirer à l'aide de l'arc que j'avais acheté à Roma, dans l'intention de le manger. Je n'ai pas eu de succès et on a mangé des pâtes ce premier soir. On ne savait pas trop quoi faire des chevaux, alors on les a entravé avec des sortes de menottes confortables qui les empêchent théoriquement de trotter et galoper. Résultat: On a dû effectuer des tas de recherches le lendemain pour les retrouver en demandant aux rares automobilistes s'ils avaient aperçu nos chevaux quelque part. Plusieurs se sont mobilisés et on a commencé une chasse à cour dans les deux directions de la route. On les a trouvé à une quinzaine de bornes de là, car ils avaient appris à galoper avec leurs entraves durant la nuit et rentraient à Roma... L'expérience nous a permis de connaître l'ensemble des gens vivant de part et d'autre de la route, ce qui nous rendra bien service le lendemain. Ça nous a pris la journée pour revenir au dernier campement et on s'est organisé différemment la nuit suivante: On les a mis dans un champ en bordure de route, et j'ai attaché mon cheval avec une longue longe à un arbre, proche d'herbe et d'un point d'eau, en étant certain que les autres ne s'éloigneraient pas. Seulement voilà, le matin, je l'ai retrouvé avec la longe enroulée autour du pied, bien serrée. Une fois libéré, j'ai pu constater qu'il s'était brûlé avec la corde et qu'il boitait un peu. Je n'ai pas hésité longtemps avant de décider de rallier la ferme la plus proche pour demander de l'aide. C'est Tim qui était propriétaire de cette ferme avec sa famille. On l'avait rencontré la veille et il avait été très heureux d'avoir fait notre connaissance. Il nous a accueilli les bras ouvert et nous a offert de camper près de leur lac privé afin de laisser à Merlin le temps de se soigner. Il nous a fourni une sorte d’onguent très efficace et s'est occupé de tout.
Nous avons passé 4 jours inoubliables dans ce ranch. Chaque jour, on partait aider Tim dans son travail et on partageait sa table. C'est là qu'on est tombé sur l'article de journal et que je l'ai copié.
Nous avons pu commencé l'apprentissage de cow-boy de manière très sérieuse. Apprendre à déplacer le bétail, le séparer, le rechercher dans les fourrés et tout ça, à cheval, car Tim nous prêtait ses chevaux, qui connaissaient bien le job. Il travaillait peu avec les chiens, ce qui nous permettait d'en faire plus. C'était tout simplement passionnant. Un soir on est parti chasser le kangourou pour limiter leur nombre. Il y a une grand problème avec ces marsupiaux dont on ne parvient pas à diminuer le nombre dans les fermes où l'herbe est déjà rare. Je conviens qu'ils étaient là les premiers et qu'ils ont tous les droits sur ce territoire mais nous voulions tout de même accompagner Tim pour vivre cette expérience qui fait partie de la réalité australienne. J'ai honte de dire combien nous en avons tiré cette nuit. Tim est un tireur redoutable et peu d'animaux ont souffert. J'hésitais à écrire ce passage mais il faut tout de même savoir que cela ce passe chaque nuit en Australie et que les fermiers ne ramassent pas les kangourous qui pourrissent sur place ou qui nourrissent les dingos et autres razorbacks. Chez notre hôte, il n'y avait aucune cruauté, aucun plaisir à faire cette sale besogne. Ce n'était qu'un travail à faire comme un autre. Nécessaire pour la ferme.
On est reparti dès que le pied de Merlin l'a permis et on a repris le chemin de la route.

alors pour ma part je ne suis pas du tout barbée !! j'attends chaque suite avec impatience et je rêverais de lire ton récit sous forme de carnet de voyage, un joli petit livre relié avec dedanc toutes les photos mises ici et des illustrations d'un dessinateur pour illustrer tes propos...

(déformation de littéraire de formation sans doute)

la suite ! la suite !!

NB : l'histoire des kangourou ne me choque pas, je ne suis pas pour la chasse en tant que loisir car je ne vois pas quel plaisir on peut avoir à tuer pour rien, mais quand c'est pour manger ou pour remplacer les prédateurs que nous avons éloignés ça ne me choque pas plus que ça. La prolifération excessive ne rend pas service à ces animaux car il y a forcément un moment où ils sont décimés par la famine quand ils sont trop nombreux pour leur environnement...

entierement d'accord avec tipluche!

En plus meme le droit d'avoir son article de journal!
Wahou la classe!

Ton PS :30:

et on a ton prénom

Merci les filles! Ça me motive!
Pour le côté littéraire, Plus tard peut-être. La vie est si courte que pour l'instant j'essaie d'engranger toute sorte d'expériences pour disposer de suffisamment de matière première afin d'écrire un livre, une fois, peut-être.
En vérité, je vous le dis, la vie est un jeu que l'on ne peut gagner. Toutefois, on peut y jouer plus ou moins bien... Et s'amuser en conséquence.

très vrais tes mots....

tipluche a écrit:

alors pour ma part je ne suis pas du tout barbée !! j'attends chaque suite avec impatience et je rêverais de lire ton récit sous forme de carnet de voyage, un joli petit livre relié avec dedanc toutes les photos mises ici et des illustrations d'un dessinateur pour illustrer tes propos...

(déformation de littéraire de formation sans doute)

la suite ! la suite !!

NB : l'histoire des kangourou ne me choque pas, je ne suis pas pour la chasse en tant que loisir car je ne vois pas quel plaisir on peut avoir à tuer pour rien, mais quand c'est pour manger ou pour remplacer les prédateurs que nous avons éloignés ça ne mot e choque pas plus que ça. La prolifération excessive ne rend pas service à ces animaux car il y a forcément un moment où ils sont décimés par la famine quand ils sont trop nombreux pour leur environnement...

Tout à fait "tipluche".

J'aime beaucoup ce que tu dis :
Pour le côté littéraire, Plus tard peut-être. La vie est si courte que pour l'instant j'essaie d'engranger toute sorte d'expériences pour disposer de suffisamment de matière première afin d'écrire un livre, une fois, peut-être.
En vérité, je vous le dis, la vie est un jeu que l'on ne peut gagner. Toutefois, on peut y jouer plus ou moins bien... Et s'amuser en conséquence.

Continue de nous raconter tes souvenirs, j'ai tout simplement l'impression d'y être (je vois les images dans ma tête) quand je les lis.

Nous avons sur ce forum, des écrivains en herbe :30: